ONYPASS.TOURDUMONDE

Ushuaia ! que diable allaient-ils faire dans cette galère ? Pas nous non, ceux qui il ya quelques centaines d'années, recherchant comme à leur habitude la route de la soie, se sont perdus dans cet endroit beau mais hostile au possible. Les explorateurs espagnols, français (Bougainville), anglais et autres européens en recherche d'aventure, de pouvoir, ou désireux de convertir les autochtones à la foi du Christ, ont du payer cher leur esprit de conquête : ils ont surtout trouvé des phoques et des cormorans...

Ushuaia, appelée "la tierra del fuego", par l'un des capitaines au long cours traversant le canal de Beagle, parce qu'il voyait ici et là les feux "domestiques" allumés par les Yamanas (dernier peuple autochtone) pour se réchauffer, car ils vivaient nus et s'enduisaient la peau de graisse de phoque pour se protéger. Ils ont complètement disparu au début du XXème siècle. Restent quelques rares photos et des dessins sur les murs de la ville.

Ushuaia, ville faite de bric et de broc, sans ligne architecturale particulière, où la neige recouvre les rues 4 à 5 mois par an, est la dernière ville avant l'arctique.

Pendant une cinquantaine d'années, au début du XXème siècle, elle est même devenue un bagne. Un des plus durs probablement.

Zone franche depuis les années 80, "El fin del mundo" a attiré les investisseurs et est devenue touristique : les français y sont plus nombreux qu'en Bolivie, attirés probablement par la réputation que lui a faite l'émission de Nicolas Hulot.

Le vent est glacial mais nous avons prévu... Pas question de nous enduire de graisse de phoque !!!

 

 

Comparé à ses voisins, l'Argentine et le Brésil, l'Uruguay est un tout petit pays d'Amérique du Sud. Notre balade en Uruguay a duré 2 jours seulement et dans une seule "ville" : Colonia del Sacramento, située en face de Buenos Aires, sur l'estuaire du Rio de La Plata qui sépare les 2 pays.

Admettons donc que nous abusons un peu en parlant de l'Uruguay, alors que nous ne parlerons que de Colonia del Sacramento, la plus ancienne ville du pays qui figure au patrimoine de l'Unesco. C'est d'ailleurs pour celà que nous y sommes allés...  

Endroit plein de charme qui se remplit dans la journée par les touristes qui ont traversé l'estuaire, et repartent le soir vers la capitale argentine. La soirée appartient donc à ceux qui restent et les rues sont bien vides quand le dernier bateau est parti. Il est même difficile de trouver un restaurant ouvert le soir, tant l'économie de la ville s'est adaptée à ce rythme là...

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Dans les ruelles pleines de charme, de nombreuses voitures "sans âge", très photogéniques

L'Argentine est si grande qu'on ne doit pas la résumer à sa capitale bien sûr ! mais nul n'a cette intention...Surtout pas nous, des "provinciaux" français qui patissons parfois de cette facheuse tendance dans notre propre pays

Mais Buenos Aires est à elle seule un melting pot de cultures qui explosent dans les différents quartiers (Bario) qui la composent. Et nous pouvons passer une journée entière dans chacun d'entre eux sans se lasser. Du coup, on a l'impression - fausse probablement - que chaque région de l'Argentine peut se retrouver là, dans ces quartiers.

Buenos Aires est une métropole de près de 3millions d'habitants pour une superficie 2 fois plus étendue que celle de Paris et de fait, on a l'impression que ça ne coince pas... Pas vraiment de bouchons, des gens pas trop stressés, une circulation des bus organisée ( qu'il faut comprendre quand même... et c'est pas gagné tout de suite !).

C'est aussi une ville d'art, où l'art graphique, la sculpture et la musique sont très présents, et c'est surtout la ville des mères de la place de mai (Plaza del Mayo), ces femmes dont les enfants ont été enlevés par la junte militaire au pouvoir dans les années 70 / 80 et qui continuent, 40 ans après, à manifester leur désespoir, avec leurs descendants...

C'est également la ville du pape François, originaire de Buenos Aires et dont la cathédrale du coin fut la dernière "affectation" avant d'être promu... (mille excuses aux puristes)

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Dans les rues du quartier de La Boca, on danse le tango dans les rues... Enfin "on", pas nous...

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Ce beau soldat de plomb n'en est pas un. C'est un vrai ! avec son alter égo tout aussi bogoss que lui, il garde le mausolée du héros de l'indépendance Sud américaine, José de San Martin. Ce mausolée se trouve dans la cathédrale (celle du pape François)

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Je pense que ces 2 là ont joué et chanté du tango toute leur vie. C'était génial !