ONYPASS.TOURDUMONDE

En arrivant à Rio, nous étions sûrs de passer du temps sur les plages mythiques, toujours ensoleillées et vivantes de Copacabana et Ipanéma. Nous voulions profiter du spectacle des cariocas fier(e)s de leur corps bronzé, athlétique, bougeant sans cesse au son des sambas...ça, c'est ce que nous avions l'intention de vivre à Rio, entre deux visites des lieux touristiques incontournables qui font aussi sa réputation. 

C'était compter sans la trahison du soleil qui nous a lâchement abandonnés aux nuages et à la pluie, durant la plus grande partie du séjour...

De fait les couleurs de la vie sont moins lumineuses qu'elles ne devaient l'être: le Christ Rédempteur joue à cache cache et, sur le fond gris du ciel, perd de sa blancheur immaculée, la mer prend des tons argentés, les musiciens de rue se font plus rares et les camelots un peu plus discrets.

Malgré tout les rues sont vivantes des cris des uns et des autres, et ceux qui ne crient pas sont dans la misère- car elle est très présente sur les trottoirs de la ville.

Rio est une immense ville constituée de quartiers très différents les uns des autres : d'en haut, lorsqu'on monte au Pain de Sucre par les téléphériques, on la comprend mieux. On comprend rapidement ce qui a pu séduire les premiers européens dans cette terre très accueillante - même s'il pleut quand on ne s'y attend pas -à la végétation tropicale luxuriante, aux côtes magnifiques qu'elles soient bordées de sable ou de rochers.

On imagine bien que ces conquistadors ont tout de suite compris ce qu'ils pourraient vivre dans cet endroit béni des dieux...

Il a juste fallu "expliquer" tout ça aux habitants d'origine.

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Bienvenue à Rio, quartier de Santa Thérésa. On y monte soit avec un tram des années 50, que voilà, soit à pieds par ce que nous avons appelé "l'escalier de la mort".

On peut aussi prendre un bus ou un Uber...

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Petite princesse brésilienne qui prend la pose

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On peut dire que nous avons vécu en temps réels certains évènements politiques marquants depuis que nous sommes en Amérique du Sud.

• Nous avons quitté la Bolivie 2 jours avant les élections présidentielles qui ont été précédées puis suivies de mouvements sociaux importants entrainant la démission d'Evo Morales.
• Nous étions en Argentine, à Buenos Aires, lors de l'élection présidentielle qui a désigné un nouveau président
• Nous sommes présents au Brésil lors de la libération de Lula