ONYPASS.TOURDUMONDE

Avant de repartir en Bolivie pour terminer notre tour du monde - et l'occasion nous étant "donnée"- nous avons fait une escale à Madrid. Bien moins exotiques et dépaysants que les lointains pays que nous explorons dans notre voyage, Madrid et sa petite soeur Tolède nous ont tout de même impressionnés, et touchés : les traces architecturales des 3 religions du livre, surtout quand même de celle qui domine le pays depuis le XVème siècle, y sont très présentes, parfois entremélées, comme à Tolède.

Cette  visite éclair de quelques jours nous a tout de même permis de constater combien il est plus facile et moins stressant de circuler dans le métro à Madrid, qu'à Paris. 

Puis, arrivée à Santa Cruz de la Sierra, Bolivie,  après 11heures de vol, un autre monde, une autre planète...

Le temps de retrouver nos capacités respiratoires perturbées par l'altitude - 4000 m tout de même -,  de comprendre un peu ce pays pauvre et peu touristique, dont la nature hostile semble avoir forgé les tempéraments, et nous partagerons avec vous nos impressions.

Pour ce que nous avons pu en voir, aujourd'hui la Bolivie (Hoy Bolivia !) c'est hier et demain à la fois, c'est une culture traditionnelle qui s'impose dans la vie quotidienne pour certains - l'habillement, la cuisine, la religion -  et une modernité éclatante qui se traduit dans le steet art, la danse des rues, l'attachement aux smartphones etc.., un décalage visible entre les générations probablement pas facile à vivre.

C''est un pays dont les habitants sont très pauvres : les petits métiers traditionnels : cordonnier, couturier, marchand de boissons chaudes etc..se multiplient pour assurer la survie,  alors que son sous sol extrêmement riche en minerais divers (argent, lithium, plomb, or..) est exploité par d'autres pays, plus habiles. 

Il y a eu peu d'immigration en période post coloniale, et seuls les Ménnonites, descendants de luthériens allemands, dont la communauté rappelle celle des Amish se font remarquer tant ils sont différents des autres Boliviens (voir photos)

Nous avons eu la chance de le visiter et nous en avons aimé l'authenticité, ses églises ouvertes toute la journée ("open messe "), ses places publiques, ses musées qui sont une gloire à l'indépendance durement acquise après la colonisation espagnole, l'exhubérance de certains de ses paysages (le Désert de sel d'Uyuni par exemple). Nous avons surtout été éblouis par les couleurs, la lumière : celle du ciel, du salar, des lagunes mais aussi par le blanc dominant des batiments, toujours entretenu.  Nous en avons pris plein les yeux !

Mais la Bolivie n'est pas un pays pour les épicuriens : la vie y est rude et, hélas pour nous (pour Pascal surtout) la cuisine peu diversifiée